LES FRAIS DE DOSSIER
Les organismes de crédits perçoivent des frais
de dossier. Ces frais de dossier sont proportionnels au capital
emprunté avec la mise en place de fonds. Certains établissements
autorisent l'emprunteur à les payer par étalement
sur plusieurs échéances.
LES ASSURANCES
1. L'assurance Décès-Invalidité :
Elle couvre les risques de décès, invalidité
permanente et totale (parfois l'invalidité partielle)
et l'incapacité temporaire totale de travail. Elle
est rendue obligatoire par les établissements préteurs,
mais d'autres options peuvent exceptionnellement être
trouvées pour les personnes non assurables car trop
âgées ou atteintes de maladie grave ; il s'agit
notamment du nantissement de placement ou de contrat d'Assurance
Vie.
L'âge limite de souscription s'établit entre
60 et 65 ans selon les contrats, et la couverture porte jusqu'à
70 voir 75 ans dans certains cas avec tarification spéciale.
Au delà de 60 ans, seuls le décès et
l'invalidité totale sont en général pris
en charge.
Vous pouvez partager la couverture d'assurance entre deux
co-emprunteurs, en vous basant par exemple sur la contribution
de chacun aux revenus du ménage. Ainsi, en cas de maladie
ou de décès d'un des deux, le quota assuré
sur la tête sera prise en charge par l'assurance. Vous
pouvez également vous assurez à hauteur de 100%
chacun des co-emprunteurs, ce qui par contre doublera la cotisation.
2. L'assurance Chômage :
Facultative mais néanmoins proposée systématiquement.
Il peut être judicieux de la souscrire si votre prêt
s'étale sur une longue durée. Il faut alors
répondre à certains critères d'emploi
:
être salarié en contrat à durée
indéterminée depuis une période minimale
de 6 mois chez le même employeur ;
Avoir droit aux prestations ASSEDIC en cas de cessation
forcée d'activité.
Les degrés et modalité de prise en charge sont
très variables selon les contrats :
certains prennent en charge tout ou partie de vos mensualités
pendant une durée qui peut aller de 1 à 2 ans
;
D'autres ne vous offre que la possibilité de suspendre
les mensualités pendant la période de chômage,
et d'en reporter le règlement en fin de prêt.
Cette deuxième formule est bien sûre moins coûteuse
que la première, mais les mensualités restent
à votre charge. Enfin, vérifier que cette assurance
pourra jouer autant de fois que nécessaire au cours
de la vie du prêt.
3. L'assurance revente :
Cette assurance couvre le risque d'une moins value lors
de la revente de votre bien immobilier. Elle concerne en
général uniquement la résidence principale
et joue sur une durée limitée après
acquisition. Elle est limitée en montant et en pourcentage
du prix d'achat et ne joue que si la vente du bien est provoquée
par certains événements bien définis
( décès, divorce, licenciement
)
4. L'assurance loyers impayés :
Cette assurance concerne les investisseurs et leur permet
de couvrir le non paiement des loyers si leur gestion est
confiée à un professionnel, sur une durée
limitée (toutefois, en général, avec
une franchise). L'assurance peut également couvrir
les frais de contentieux relatifs à la procédure
engagée contre le locataire.
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